Les références internationales
Les ODD
Les 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) constituent le cadre de référence en matière de durabilité, à l’échelle mondiale. Le référentiel EcoEntreprise a intégré la plupart des enjeux qui y sont liés.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises/Organisations (RSE/O) en Suisse
“La RSE porte sur les effets des activités des entreprises sur la société et l’environnement. La Confédération considère que la RSE est une contribution des entreprises au développement durable.”
PLus de précisions sur : RSE – Position et plan d’action du Conseil fédéral
La Confédération attend des entreprises établies ou actives en Suisse qu’elles assument leur responsabilité, en Suisse comme à l’étranger, conformément aux normes et directives RSE internationalement reconnues.
Un plan d’action RSE révisé 2020-2023 a été adopté par le Conseil fédéral en janvier 2020. Cette position confirme ainsi l’engagement de la Confédération en faveur d’une conduite responsable des entreprises. Le SECO précise également qu’une «mise en œuvre conséquente de la RSE apporte une importante contribution au développement durable et concourt à relever des défis de société» (…).
La norme ISO 26000
Comment mettre en place une démarche de RSE/O, quelles ressources humaines et financières cela requiert-il ?
La norme ISO 26000 a été rédigée pour répondre à ces questions.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises/Organisations (RSE/O) correspond à l’application du développement durable (notion issue du Rapport de Brundtland “Our Common Future” – 1987) au sein de l’organisation et comprend diverses dimensions :
- Sociales
- Environnementales
- Éthiques
- Économiques
La Norme ISO 26000 est la norme internationale de référence sur la responsabilité sociétale. Ce standard mondial non contraignant a été publié en novembre 2010. Il définit la RSE/O à l’échelle internationale et est destiné à la rendre applicable à tout type d’organisation.des entreprises.
Elle touche 36 domaines d’actions centrés autour de sept questions centrales dont celle de la Gouvernance.
Elle a pour objectif majeur de faciliter l’orientation stratégique des processus des organisations et entreprises sous l’aspect de leur responsabilité sociétale.
Elle n’est pas certifiante. Ainsi, un certain nombre de labels et certifications ont été conçus en Suisse, en Europe et à l’international afin d’évaluer, de vérifier la conformité et la validité des actions et mesures mises en œuvre.
Les champs traités par l’ISO 26000
Le secteur culturel face aux enjeux socio-écologiques contemporains
Aujourd’hui, les questions sociétales, sanitaires et environnementales sont de plus en plus souvent placées au-devant de la scène par les artistes, que ce soit dans des salles de spectacles ou d’expositions, des établissements institutionnels ou des lieux alternatifs, au sein de l’espace public.
De nombreuses structures et organisations culturelles sont attentives aux impacts générés par leurs activités, en interne comme en externe, et ce, quelle que soit leur envergure. Le secteur de l’événementiel est également impliqué.
La plupart souhaitent intégrer de manière plus approfondie ces préoccupations dans leur activité quotidienne, mais ne possèdent pas toujours les outils pour mettre en œuvre des actions et des mesures concrètes.
Notre accompagnement est spécifiquement conçu pour guider les actrices et acteurs culturel·le·s et de l’événementiel dans leur démarche de durabilité et de responsabilité sociétale.
Les spécificités du domaine culturel
Théâtres, musées, bibliothèques, centres culturels, festivals… Des lieux de vie et de partage indispensables où se croisent artistes, public, citoyen·ne·s de toute génération… Ce sont aussi des espaces de travail dans lesquels les équipes administratives, techniques et artistiques interagissent in situ, des lieux ancrés dans le territoire et la région dans lesquels ils inscrivent leurs activités.
Le monde de la culture et les artistes évoquent fréquemment des sujets sociétaux, sociaux, environnementaux tout en étant paradoxalement parties prenantes des systèmes qu’ils mettent en lumière.
En effet, la plupart des activités culturelles :
- Proposent une programmation artistique à destination de divers publics (enfants, adultes, écoles, universités, etc.) et un programme de médiation culturelle in situ ou hors les murs ;
- Recourent à l’utilisation et au transport de matériel technique et scénographique ;
- Impliquent la mobilité d’artistes, de public, de personnel administratif et technique ;
- Génèrent la production de déchets, la consommation d’eau et de ressources énergétiques ;
- Peuvent engendrer une pollution des sols (festivals) si des mesures de précaution ne sont pas prises lors de manifestations en plein air, etc.
Les structures et organisations culturelles :
- Utilisent des matières (papier, bois, plastique, polystyrène, plexiglas, acier, peinture, tissus, moquettes, mobiliers, etc.) pour la conception et la construction des décors, les scénographies muséales, l’organisation des lieux d’accueil du public (bibliothèques, centres culturels), infrastructures adaptées aux conditions climatiques du plein air…
- Organisent la restauration des équipes artistiques et/ou du public ;
- Produisent, diffusent et/ou accueillent des spectacles (théâtre, musique, danse, cirque, performances, tout public) et des expositions permanentes et temporaires ;
- Mettent à disposition des espaces de travail, du matériel de bureautique pour les équipes des divers secteurs (administratif, technique, etc.).
Autant de pratiques qui peuvent se révéler plus ou moins respectueuses de l’environnement et sur lesquelles nous pouvons agir quotidiennement de manière structurée, en fonction des ressources (humaines et financières) et des spécificités inhérentes à chaque structure culturelle.
L’accompagnement et l’état des lieux que nous proposons permettent également aux instances politiques de déceler les leviers à activer pour soutenir efficacement les structures culturelles dans leurs efforts en matière de durabilité.
Il s’agit de trouver des solutions de manière concertée et non de sanctionner les actrices et acteurs du domaine culturel ou de les entraver dans leurs activités. Cette démarche permet par ailleurs de travailler en transversalité avec divers secteurs d’activité (touristique, social, médical…).
La certification EcoEntreprise a quant à elle pour objectif d’informer et de sensibiliser les usager·ère·s (public, visiteur·euse·s, festivalier·ère·s…) tout en limitant le « greenwashing ».